Non, non et non

29/05/2023 - 00h18

Consultation plutôt que vote, la méthode manque d'égard vis-à-vis des premiers utilisateurs, dont Mme Hidalgo et ses adjoints ne font vraisemblablement pas partis. Une des premières libertés de l'individu est de pouvoir se déplacer librement. Hors, les plans prévus par la municipalité actuelle vont clairement à l'encontre de ce droit fondamental. Par ailleurs, aucune analyse d'impact n'a été réalisé en prévision de ce projet mené seulement sur la base d'une idéologie, et non d'un souhait commun de la part des populations concernées. Les Parisiens ont le droit de pouvoir quitter Paris en voiture sans y perdre leur temps et leur santé. De même, les non-Parisiens ont le droit de pouvoir circuler autour de la ville et même d'y rentrer sans vivre un calvaire. Considérer que vivre et se déplacer sans voiture pour l'intégralité de la population est possible est un mensonge. Considérer que ceux qui le font encore doivent être punis, et pour cela, doivent passer des heures dans leur voiture est un crime. C'est une atteinte à la santé publique par la multiplication des embouteillages, facteur d'augmentation de la pollution, une atteinte à la santé mentale des usagers par l'augmentation du stress dû au temps passé dans les embouteillages, une atteinte à l'économie francilienne dû au temps perdu dans les embouteillages... et je pourrai continuer comme cela longtemps. Ceux qui se déclarent apôtres de la démocratie ferait mieux de réaliser un référendum auprès de la population d'Ile de France, a minima, pour valider ce projet. Il est clair à la lecture de tous les commentaires, que le souhait des personnes qui se sont exprimées va à l'encontre des projets de la Ville de Paris. On ne peut qu'espérer qu'ils en tiendront compte. Même si on se doute de ce qu'ils feront de tous ces commentaires.