Cette idée pourrait être bonne si elle était comprise dans une réflexion plus globale des transports à Paris et en Ile-de-France. Il faut arrêter avec les effets d'annonce à grands coups de communication et enfin se concentrer sur les besoins en mobilité des franciliens dans leur ensemble. Limiter la circulation sur le périphérique est un bel objectif, mais quelles sont les solutions alternatives mises en place ? L'A86 est déjà saturée. Passer le périphérique à 50km/h va reporter la circulation automobile vers les boulevards des Maréchaux et donc augmenter les risques accidentogènes, les nuisances sonores ainsi que la pollution auxquels les personnes vivant le long des boulevards des Maréchaux (dont je fais partie) sont soumises. D'autre part, le choix de la voie de gauche va entraîner une saturation des voies les plus à droite, ce qui va rendre plus difficile l'insertion sur le périphérique mais également rendre la sortie des véhicules circulant sur la voie de gauche plus périlleuse avec l'ensemble des voies les plus chargées à traverser. La fluidification du trafic me semble être également un axe d'amélioration plus écologique que la mise en place de dispositifs entraînant à terme une plus grande congestion routière et donc une surconsommation de carburant de véhicules bloqués dans des embouteillages. Pour conclure, je dirais que la première chose sur laquelle les autorités devraient se concentrer est l'amélioration des transports. La mise en service des lignes de tramway T3a et T3b, quoique régulièrement congestionnées, a représenté une réelle avancée car elle a permis une amélioration des conditions de transport par l'augmentation des solutions de mobilité. Une restriction de la circulation sur l'une des voies du périphérique ne devrait pas être engagée sans que la mise en place d'une solution permettant une compensation totale (ou même mieux, une avancée) des inconvénients qu'elle entraîne n'ait été mise en place de manière complète et effective auparavant.